Nous vous proposons de découvrir en avant première la problématique du prochain case study bientôt en ligne sur la plateforme Digital Startup Challenge ! Ce case study est l’occasion de comprendre la Foodchain et surtout pourquoi Carrefour y adhère. Cette étude de cas traite donc de la blockchain et de la traçabilité alimentaire en prenant l’exemple d’IBM Food Trust.
IBM et ses innovations technologiques sur la Foodchain
Afin de tracer les produits alimentaires, un QR code est placé sur les emballages. Autre innovation technologique sur laquelle planche Carrefour : la blockchain – ce système
de stockage et de transmission des données – pour garantir la traçabilité des produits.
Plus spécifiquement, la blockchain est une technologie de stockage et de transmission numérique d’informations sécurisées et infalsifiables. Elle constitue une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs (producteurs, transformateurs et distributeurs) depuis sa création. Appliquée au secteur alimentaire, la blockchain permet de
stocker les informations relatives au produit : sa provenance, son mode de production, etc. Elle garantit aux consommateurs une transparence complète sur le circuit suivi par les produits.
IBM accompagne Carrefour dans son projet de traçabilité alimentaire
Dans ce case study vous pourrez découvrir de quelle façon IBM accompagne la mise en place de la traçabilité alimentaire chez Carrefour grâce à l’interview de :
- Philippe Sajhau, Vice Président IBM France Enterprise Sales Unit Leader : Energy-Utilities, Telco-Media & Cities market
- Odile Perraudin-Juillard, Senior Managing Consultant – Blockchain & Innovation
- Ombeline Michel, Senior Blockchain Consultant chez IBM
Le projet est né d’une discussion avec Wallmart sur la traçabilité alimentaire. Lorsque l’on a un produit distribué en magasin, on veut savoir d’où vient le produit. Pour cela il faut en moyenne une semaine pour remonter la chaîne et connaitre l’origine de celui-ci. Avec le système de blockchain, 2 secondes vont suffire pour avoir l’information. Une plateforme créée par IBM permet cela. C’est ensuite Carrefour qui a lancé son projet Act for food dans lequel il a souhaité intégrer la blockchain.
Un exemple concret ? Carrefour et Nestlé ont travaillé main dans la main afin de procurer plus de transparence sur les produits alimentaire et ont commencé avec la purée Mousline. En scannant le QR code sur l’emballage, le client obtient une grande quantité d’informations : où sont cultivées les pommes de terre, dans quelles usines les légumes sont transformés, dans quel entrepôt a été stockée la purée, etc.
Carrefour a déjà expérimenté cette technologie sur huit articles de ses filières qualité (lait, poulet, citron, œufs, etc.). « Plus de 300 produits seront concernés avant 2022 », promet Emmanuel Delerm, directeur du programme blockchain.
L’intérêt de la Foodchain pour le consommateur
Finalement, le consommateur a tout à y gagner. Il est rassuré sur la qualité des produits. Et pour le producteur ? Il peut ainsi montrer, par exemple, que ses vaches mangent bien comme promis six mois par an l’herbe des pâturages.
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